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La fameuse garde-robe capsule

Dernière mise à jour : 8 mai 2019

La vie d’une femme


La vie d’une femme n’est pas un long fleuve tranquille. Par conséquent je pense à mille choses et je fais plusieurs choses à la fois. Mon premier mari m’avait interdit de faire la lessive et la vaisselle en même temps sachant que c’était le lave-linge qui se chargeait de la lessive. S’il savait que j’avais plein de sujets de réflexion en tête en même temps…


J’ai besoin de temps et du calme pour ce travail mental de tous les jours. D’autant plus que la vie change et mes pensées suivent.




Le changement et moi

Selon les psychologues le changement est la plus difficile des démarches dans nos vies. Prendre conscience de quelque chose n’est pas suffisant pour que nous changions de comportement et d’habitudes. Nous résistons tous au changement pour rester dans le connu, le plus ou moins convenable dont nous avons l’habitude de gérer.


Pourquoi c’est difficile de changer ?

Parce que le changement, c’est l’inconnu en quelque sorte malgré les préparations. Et l’inconnu fait peur surtout quand j’ai des enfants. Plein de questions se bousculent dans ma tête :

Ai-je tout prévu ?

Puis-je gérer les surprises ?

Pourrais-je tout contrôler ?

Et si je restais quand-même dans le cocon de ma zone de confort ?


La remise en question

Et puis, le changement c’est une remise en question mais se remettre en question ça ne fait pas toujours du bien à la confiance en soi. Comme si je me suis trompée jusqu’à présent, je n’ai pas été bonne dans la gestion de ma vie ou d’une partie de ma vie.

Et si je laissais le changement pour plus tard ?

Mais si plus tard c’est trop tard ?

Voilà pourquoi je me bouge maintenant. Je pense aux bénéfices pour me motiver et pour passer de l’idée au projet et du projet à sa réalisation.


Le changement de ma garde-robe

Même le changement du concept de ma garde-robe en garde-robe capsule me pose des problèmes parce que je ne sais pas exactement ce que c’est. J’ai entendu parler ou j’ai rencontré ce mot dans un magazine de mode. Ou sur Internet. Donc je me renseigne. Et cela me plaît parce que j’adhère au mode de vie minimaliste.


Le mode de vie minimaliste et la garde-robe en question

La garde-robe capsule est un changement notable dans la consommation de la mode de nos temps. Quoique, ce n’est pas la dernière nouveauté. Il existe déjà des collections capsules des grands couturiers.

Bon, allons voir les bénéfices du minimalisme et de la garde-robes capsule.


         Les bénéfices du minimalisme

Primo : je gagne du temps, beaucoup de temps, énormément de temps. Je  me concentre sur l’essentiel, je choisis le meilleur, je me donne de l’espace pour vivre et respirer, je m’octroie du temps pour en profiter.

Secundo : je m’occupe de ceux que j’aime. Comme il faut.

Tertio : je m’occupe de Moi. Je me ressource dans mon espace de vie et j’entame chaque journée sans stress et avec la joie de vivre dont j’ai parfaitement droit.


        L’idée de la garde-robe capsule

Une partie de l’organisation de vie de minimaliste c’est ma garde-robe capsule. L’idée pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore cette notion c’est d’avoir un nombre restreint de vêtements et chaussures choisis avec soin, de bonne qualité. Le principal est que ce soit des pièces qui se marient les unes avec les autres pour des compositions faciles et nombreuses afin d’ affronter tous les jours de la semaine (y compris le week-end) avec sérénité.


  La logique

Il y a beaucoup d’articles dans la presse écrite et sur Internet avec des conseils concrets comment faire, combien de pièces garder, où les acheter etc. L’essentiel pour moi est d’être logique et d’anticiper mes besoins en terme de délais de lavage et repassage sans me mettre la pression, en fait, le nombre de pièces dépend de ces délais. Et puis tous les conseils prodigués commencent par le tri à effectuer dans ma garde-robe du moment ce qui tombe sous la logique implacable.

Autre chose : tout le monde dans ce domaine s’accorde de dire que si je n’ai pas porté tel et tel vêtement pendant un an ou plus je ferais mieux de le donner, jeter ou l’éliminer, tout court. Par contre, mon expérience m’a appris que le vêtement que j’ai laissé au fond d’un tiroir un certain temps n’a pas perdu sa valeur parce que c’est un vêtement intemporel d’une très bonne qualité. Je le ressors un ou deux ans plus tard et je le mets avec d’autres habits qu’auparavant et ça change tout. Ou bien je le transforme un peu pour ne pas être « has been ».

A mon avis, Il n’existe pas de règles communes à ce qui concerne le choix de nombre de pièces ou de type de vêtements pour la garde-robe capsule en dehors des principes de base qui sont l’incarnation de la logique du minimalisme. Ce nombre dépend aussi de mon travail, ma vie sociale, ma vie familiale.


Les principes de base

Mes principes de bases sont les suivants :

En avoir assez pour les combiner pour deux semaines complètes.

En avoir assez de basiques et d’intemporels.

En avoir assez de pièces tendances pour ne pas me sentir démodée.

En avoir assez de produits en matières nobles pour mon bien-être.

En avoir quelques pièces fabriquées en matières faciles à utiliser et entretenir (polyester, viscose) pour les utiliser en pièces de rechange (les apporter dans mon sac à main et les sortir juste avant de repartir du bureau pour être fraîche surtout si j’ai une sortie ou un rendez-vous ou les utiliser en voyage, etc).


Le but est

de me simplifier la vie et de ne pas hésiter (ou bien regretter mon choix éventuellement) le matin devant ma penderie. Tout se marie avec tout, j’aime tout, alors c’est facile de m’habiller. De ne pas dépenser de l’argent pour des vêtements que je ne porte pas ou très peu. D’avoir de belles pièces bien taillées, dans de belles étoffes avec de belles finitions. Oui, je sais, il y a la question du prix des belles pièces. Et il y a aussi la solution : j’achète moins mais le meilleur ou je m’inspire du meilleur, je l’adapte à ma morphologie et je fais fabriquer chez la couturière qui m’aidera à trouver le bon compromis qualité-prix.

La couturière que l’on a oubliée pendant des dizaines d’année, reprend le service !


A un niveau différent : plus à l’écoute, plus diplômée, plus informée, avec plus de services. Etant moi-même couturière, je vois ce phénomène se répandre de plus en plus et je trouve que c’est logique parce que c’est une offre que le marché du prêt-à-porter n’est pas en état de proposer.

C’est étonnant comment la vie nous ramène toujours sur le bon chemin après avoir cherché un certain temps ailleurs. A condition de pouvoir se remettre en question, bien-sûr.


La quantité

Les propositions des minimalistes pour le nombre de pièce dans la garde-robe capsule gravitent autour du nombre 30 sans prendre en compte les vêtements habillés et la lingerie.

Tout dépend des facteurs d’influence externes : si on porte une tenue de travail, si on est cadre ou employée, si on se déplace beaucoup dans le pays et à l’étranger et du style personnel.

Le style que j’ai – je ne peux le décrire ou le mettre dans une catégorie. Mon style s’est formé par les vêtements qui me procurent du bien-être et qui me font me sentir Femme. [S’il vous plaît, ne me demandez pas ce que c’est de se sentir Femme, vous l’avez déjà eu ce sentiment qui ne dépend pas du regard des hommes ou des femmes, c’est intime et …c’est beau]. Etre moi-même, tout court. Vivre légère et souriante. Voilà pourquoi la garde-robe capsule me convient.


Le shopping et les alternatives

Une nouvelle attitude de shopping s’impose aussi : je n’achète pas parce qu’une pièce me plaît ou parce qu’il y a des soldes. La démarche est inversée : j’achète parce que j’envisage de compléter ce que j’ai déjà et parce que j’ai fait le tri saisonnier et je sais de quoi exactement j’ai besoin.

Je réfléchis et surtout je prends mon temps pour

– faire mes achats raisonnables ou/et

– commander chez la couturière ou/et

– échanger un de mes vêtements pour un autre qui correspond à ma recherche ou/et

– acheter occasion.

Ce qui suit c’est l’épanouissement :  j’aime mon nouveau vêtement, je l’adore, je me sens bien dedans, je me sens belle, j’ai envie de le porter encore et encore.


Les basiques

Je suis d’accord avec l’idée qu’avoir un pantalon noir tailleur, un jean de bon qualité, la bonne couleur-brut la plupart des cas, un chemisier blanc immaculé d’une coupe intemporelle et en bon coton, une marinière, une veste tailleur bien structurée, la petite robe noire et une robe imprimée sont les basiques indispensable.  Autour des basiques je peux construire le reste : les pièces intemporelles, les pièces tendances…

Pour la pratique, le chemisier blanc je l’ai en double, le jean aussi dans une autre couleur, le pantalon je le décline en blanc pour l’été et en beige et gris pour tous les saisons.


Et ainsi de suite.

Selon les saisons, je compose. Pour les mi- saisons je mixe. Je me facilite la vie au maximum.


Pour conclure

Rien n’est jamais définitif donc je suis preneuse de toute idée et tout concept du changement des habitudes de consommer l’habillement.

Habitudes très différentes des habitudes de nos parents et nos grands-parents.

Habitudes de surconsommation.

Comme l'a dit Tierry Marx dans son livre La Stratégie de la Libellule, je cite : " Au fil du temps la société de consommationa réussi à faire croire à une majorité des êtres humains que notre épanouissement et notre bonheur tenait à notre faculté de consommer".

Je vous remercie par avance.

©



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